Relation d'évolution

Illustration © Agata @GroovyBrain
Cet article aborde l'un des thèmes les plus courants des préoccupations de l'être.
Relation à soi, à sa famille, son conjoint, à ses amis, son entourage, sa patrie, sa Terre, le cosmos...
Comment peut-on envisager l'idée d'harmonie et expliquer sa capacité d'extension ?
Depuis les connexions intérieures jusqu'à ce vers quoi elles tendent, à l'étape suivante.
Les réponses aux questions relationnelles font majoritairement écho à l'idée de plein bonheur.
Un bonheur dont les tenants diffèrent pour aboutir à une forme commune : la paix intérieure, le sourire, une respiration ample, impression de légèreté régulière... Une constance.
À la question "Qu'est-ce qui vous plait en l'autre ?", les réponses ne tardent pas à venir et, souvent, elles se lient de concert à la question "Qu'est-ce qui semble manquer, en vous ?"
Prenons un parallèle autrement explicite : lorque l'on manque d'un ingrédient qui fait recette, on le demande éventuellement une fois ou deux à son voisin de palier. On ne le supplie pas à genoux de nous offrir son sucre ou son sel, tous les quatre matins. On ne le menace pas pour un morceau de pain. On ne se fait pas mielleux en lui glissant des mots sympathiques sous la porte, pour le seul cas où la télévision tomberait en panne (Si..? Vraiment ?!) On sait parfaitement comment se débrouiller pour se procurer les vivres nécessaires, ou bien l'on décide de se pencher sur la question par souci de maturité ou de bienséance. Or, nous n'appliquons pas aussi consciemment cette logique lorsqu'il s'agit de nos qualités. Nos biens immatériels.
En bref, lorsque l'être humain croit manquer d'une ressource ou qu'il a manqué un apprentissage, il est observé qu'il agit comme s'il avait manqué le seul train menant à destination. Le voilà qui s'accroche aux portières des voitures en priant une ouverture, alors que les trains passent toutes les cinq minutes.
Illustration de ce qui arrive à l'être humain qui expérimente la Vie. À l'être qui n'a pas eu la chance de saisir au vol des informations clés sur la régularité des opportunités à saisir, pour avancer sans nul besoin de courir après des inconnus - le pouce tendu sans intérêt autre que celui d'être mené à bon port. Il n'est pas rare que l'on rejette une personnalité, par refus de s'ouvrir à des qualités que l'on n'a pas encore abordées - par une éducation restrictive, un préjugé, un imaginaire négatif - ou par manque d'énergie et de calme nécessaires à envisager quelle qualité pourrait être secourable en situation.
Quelle différence dans les faits ? Lorsque l'autre est présent, le stress laisse place à la patience, qui ouvre la voie aux solutions.
Et il n'est pas rare que l'on court après l'amour et qu'on le revendique, en se trouvant aveugle à notre propre hypocrisie. Que l'on se dise proche des gens, là où nous nous contentons de vivre leurs qualités par procuration - au lieu d'apprendre à leurs côtés. Ce qui crée une dépendance et ne participe pas à l'amour.
Quelle différence dans les faits ? Dans l'amour, lorsque l'autre s'absente, la tension émotionnelle demeure au point mort. L'autre retrouve un visage qui lui appartient. C'est un bonus à l'équilibre, plutôt qu'un substitut. C'est une source d'inspiration et de création plutôt qu'une anti-sèche. Les couleurs de chacun se mélangent sur une même palette, à l'inverse d'un amour monochromatique. C'est Holi au quotidien, fêtes des couleurs symbole d'harmonie, célébrée en Inde (cf illustration). Le coeur est en joie.
À cela viennent se greffer d'autres facteurs dans le rapport à l'autre. Certaines théories prennent de l'âge et d'autres sont encore jeunes. Influence de stéréotypes sociaux masculins et féminins. Alchimie, traduction de complémentarité génétique. Cycles hormonaux. Niveaux vibratoires des énergies de l'être. Echos transgénérationnels et autres missions karmiques ou cosmiques... viennent ponctuer les réflexions et interrogations sur ce vaste sujet.
Note Bene : qui fait le choix de quitter une relation dérangeante (patron, famille, partenaire...), retrouvera sur son chemin une relation différente en apparence, et à l'objectif d'évolution similaire en substance. Quant aux relations humaines confortantes, dans lesquelles la remise en question ou le changement est un sujet bien trop sérieux, elles mènent à une forme d'ennui latent aux causes presque insondables, pour peu qu'aucun autre lien social ne remplisse cette tâche. À croire que se faire amener la becquée à la petite cuillère, à vie, en toute quiétude est rayé du plan naturel. Alors, quitte à être à la table de jeu, autant s'en amuser, non ?
Pour reconnaître une relation saine, on observe avec un oeil curieux et tranquille ses émotions. Les tensions en absence comme en présence d'un tiers sont signes, messagers d'une lacune. Une lacune n'est ni plus ni moins qu'un élément de dessin à réajuster pour parfaire le tout. Elle se comble par soi-même plus facilement que l'idée communément véhiculée a si longtemps essayé de le prétendre - notamment en Occident. Elle mute par enthousiasme à l'idée de s'autoriser une inspiration. Par un mouvement de tête pour vérifier l'horaire du train à venir.
Exemples de lacunes / d'inspirations :
Valorisation / Confiance / Aisance / Humour / Intégrité / Pragmatisme / Sens des affaires / Douceur / Sérénité / Patience / Force intérieure / Accomplissement / Efficacité / Communication / Dynamisme / Vivacité / Respect de soi / Talent / Stabilité...
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