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Relativité


Ce qui suit est émis à titre de recherche, et est exempt de tout dogmatisme.

Certains de nos choix nécessitent non seulement notre volonté et notre confiance indéfectibles en nous-mêmes et en la vie, ils nous incitent en outre à un apport d'attention - portée à ses encouragements - qu’il nous revient d’honorer lorsque nous cherchons à tenir en équilibre.

Tout est possible, il suffit d’être conscient des étapes, ou du moins conscient que la vie nous mènera d’une étape à une autre pour nous approcher progressivement du niveau final. L'idée ici : la vie est un joueur sur sa console vidéo, nous sommes ses personnages de jeu.

À observer comment tourne le monde, il semblerait que nous ayons comme perdu le contact entre la manette et l’orientation dirigée par la vie. Elle nous entraine à droite en activant une commande, et il arrive que nous agissions comme en personnages indépendants qui auraient oublié qu’ils sont censés suivre l’énergie qui les pousse à avancer dans telle ou telle direction. Ils se disent alors « Oula... c’est quoi ce que je ressens là ? Je vais faire l’inverse, c’est plus sûr ! »

Pour atteindre les paliers supérieurs du jeu, nous devons impérativement nous laisser guider et apprendre à traduire ces différents ressentis qui indiquent d’avancer, de stopper, de tourner, de revenir sur ses pas, de sauter, d’ouvrir un coffre, de nous munir de tel ou tel outil, de nous nourrir de tel ou tel vivre etc. Autrement, c’est un Game Over prémédité.

Quitter sa peau morte n’est pas le moment le plus agréable de la vie d’un reptile. Quoique... Somme toute, il le fait sans chercher une seule fois à se la recoller sur le dos. Il accepte instinctivement cette métamorphose. La chenille ne meurt pas dans son cocon, ni ne refuse l’heure de devenir un papillon. Eux sont restés naturellement connectés aux commandes de la Vie.

Pourquoi nous, êtres humains, sommes-nous munis d'une commande interne : le libre-arbitre ? Est-il un bug du jeu ? Est-ce une difficulté ajoutée pour que la vie se divertisse à pousser ses tactiques plus loin ? Comment va-t-elle nous montrer qu’on doit l’écouter et la ressentir ? Doit-elle nous écouter, elle aussi, pour que l’on avance ensemble efficacement vers le palier supérieur ? Est-ce plus agréable lorsque l’on participe à notre orientation, ou lorsqu’on se laisse porter ?

Et si aucun moyen d'arriver à ses fins ne prévaut sur un autre, dans la marche du monde ? Et si lorsqu'un moyen est assumé à 100% en toute conscience, pleinement choisi et accueilli, avec en prime le savoir que ce moyen est un outil d'élaboration et non un simple divertissement matériel, ce moyen devient écologique ? Telle ou telle action répétitive, consommation de tel ou tel produit, façon de se comporter... sont-ils définis comme déviance par nature ou par culture [sphère individuelle ou plus largement sociale] ?

Un produit contient-il par nature certaines propriétés, ou est-ce notre démarche qui place en lui ces pouvoirs de construction ou de destruction ?

Les études scientifiques ne manquent-elles pas encore leur cible d'objectivité lorsqu'elles observent que - pour ne citer que cet exemple : "Le risque de suicide dans la vie entière est de 0,63% chez les non-alcooliques et de 4,76% chez les alcooliques : l'abus ou la dépendance augmentent donc par 8 le risque." concluant dans ce genre de cas que l'alcool induit un risque significatif de suicide, sans envisager cette hypothèse :

Prenons l'alcool comme outil de langage inconscient. Est-ce une arme de suicide ou est-ce le manque de compréhension du sujet qui le mène à l'étape suivante, qui s'avère être la destruction totale de soi ?

Si je suis en présence d'un individu qui parle une langue étrangère, que j'aurais pu dès le plus jeune âge en apprendre le code de traduction, et que je ne saisis pas l'information qu'on cherche à me transmettre... est-ce la faute de l'étranger ou est-ce en mon pouvoir de décider d'apprendre cette langue afin d'y répondre adéquatement ? Perdu au milieu de nulle part, vais-je accuser l'étranger de ne pas me diriger convenablement dans mon langage premier et de me mener à vouloir jusqu'à mourir ? Ou vais-je adopter une attitude d'ouverture afin de distinguer un code commun pour sortir d'ici ?

Une étude en double aveugle a pour objectif d'élucider ces questions. Un groupe d'individus prend la pilule x, l'autre un placebo, sans qu'aucun ne connaisse la nature - qui est le sujet d'étude - de ce qu'ils consomment. Les individus qui leur donnent le produit sont eux aussi privés de l'information. Ils sont :

  • Volontaires pour participer à une expérience

  • Au courant d'effets potentiels

Le plus souvent, les participants ont envie de découvrir quelque chose. Ils placent donc une attente quelconque dans le produit à ingérer. Certains ayant un besoin inconscient d'exprimer un non-dit pourront sauter sur l'occasion. Et si nous étions menés d'une façon mathématique à être celui qui ingérera la bleue ou la rouge ? A-t-on encore des raisons valables de définir la valeur de ce qui compose le monde à travers la matière ? Si je décide que tel produit ne revêt plus la nature dont l'inconscient collectif l'a paré, ai-je la possibilité tangible de le transformer ? Puis-je faire de tout objet le mirage d'un vase dans lequel je place ce qui me plait ? De la même façon que je transforme un objet en grigri bénéfique ou maléfique par l'action de ma pensée symbolisante.

Telle matière définie comme douce est-elle agréable pour qui aime - en bon marginal - le contact du crin ? L'agréable existe-t-il sans utilité ? L'utilité en cohérence à un personnage et à son niveau dans le jeu.

Le but de mes recherches est d'expérimenter ces notions de champ infini de création. À quoi sert la dangerosité et peut-on la neutraliser par conditionnement mental. Ces idées n'ont donc aucune autre vocation que l'entretien d'un scepticisme orienté vers la surprise et l'expansivité.

#relativité #cocréation #nature #choix #vie #jeu #consommation #émotions

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